L’idée est de proposer un « voyage » particulier aux élèves de Terminale afin de dynamiser le groupe classe, développer plus encore les relations enseignants-élèves, mettre en place des illustrations-applications concrètes dans certains cours (et en particulier en sciences physiques), travailler différemment sur une période de l’année, vivre une expérience rare…

En 2022-2023, à nouveau une belle session avec une trentaine d’élèves qui finiront par faire le grand vol en autonomie !

Bref, c’est un projet qui fonctionne bien et même très bien ! Compte tenu de l’enthousiasme rencontré sur les 5 années précédentes, nous continuons l’aventure …

Celle-ci se fait avec l’école de parapente Pégase, basée à Samoëns, sous la forme d’un stage de 5 demi-journées de parapente organisées de la façon suivante :

  • Les trois premières demi-journées : pente école à Bieugey au-dessus de Mieussy (on s’essaye au maniement de la voile au sol, on fait de brefs décollages/atterrissages) – les élèves seront en binôme (demi groupes – un groupe le matin, un groupe l’après-midi –) accompagnés de moniteurs diplômés et d’enseignants,  ceux qui ne seront pas sur le terrain seront en cours (suivant edt « normal « )

Pour mieux comprendre, une vidéo (faite avec l’école des Choucas, à Mieussy)

  • Le quatrième jour les élèves font un vol pédagogique en biplace (l’élève pilote mais le moniteur reprend les commandes si besoin) depuis la station de Samoëns 1600 jusqu’au lac aux dames à Samoëns village, soit 1000m de dénivelée. A cette occasion, les élèves vivront un grand et beau moment et feront un repérage du plan de vol.
  • Le cinquième jour, pour ceux qui le souhaitent et pour lesquels les moniteurs estiment que c’est possible (suite aux 4 jours précédents), un grand vol en autonomie complète depuis Samoëns 1600 pour chaque élève ; ils sont alors guidés par radio depuis le sol (moniteurs au décollage et à l’atterrissage). Le vol dure environ 15 minutes.

Historique du projet PARAPENTE

En 2017-18 nous avons fait quelques cours de sciences physiques avec le parapente comme illustration (étude et mise en équation des trajectoires, bilan de forces…) puis un vol biplace pour les élèves a été organisé un samedi en mai avec quelques membres de l’équipe pédagogique – une journée parfaite !

En 2018-2019, le projet s’est développé et cette fois c’est une semaine de stage complète qui a été consacrée au vol (alternance de cours au lycée (emploi du temps « normal ») et cours d’apprentissage du vol jusqu’à la réalisation d’un grand vol en autonomie complète à Samoëns – par demi-groupes).

En 2019-2020, nous avons fait la même chose en septembre-octobre, belle réussite malgré une météo capricieuse qui a obligé à de nombreux reports (dans ce cas les élèves allaient en cours). Les grands vols s’étaient faits depuis la Bourgeoise ou Samoëns 1600 selon les jours, au-dessus de Samoëns.

En 2020-21, cette fois nous avons une chance inouïe et c’est en mars que l’intégralité du stage a pu se faire avec une parfaite météo.

Il y a donc alternance pour chaque groupe de cours au lycée et de stage à Samoëns. (par demi-journées)

Chaque veille d’activité, j’envoie un mail pour confirmer le maintien ou non de la journée du lendemain selon les conditions météo. Quand elle est annulée, les cours ont lieu de façon normale et c’est reporté au jour suivant etc…

 Un film de Victoria qui résume quelques moments du stage, réalisé en 2020-2021 :

En attendant la suite du projet Parapente : fin mars 2021...

Nous, élèves de terminale du lycée Saint Jean Bosco, sommes tous d’accord sur un point : « Les derniers jours du mois de septembre resteront longtemps gravés dans nos mémoires ! ». Nous avons en effet eu la chance de troquer livres et cahiers contre voiles et sellettes pour passer une semaine au grand air et découvrir une activité singulière : le PARAPENTE.

Le 23 septembre marque le début de cette expérience. Impatients, appréhensifs et enthousiastes  nous prenons la route direction Mieussy, berceau du parapente. Après un cours de théorie nous faisons rapidement nos premiers pas sous notre voile, sans quitter le sol tout en commençant à gérer les poignées de commande.

La semaine passe, trop vite assurément ! C’est dans une bonne humeur générale que nous progressons tous. Les glissades et gonflages de voiles ratés laissent peu à peu la place à la maîtrise des techniques enseignées. Certains font même l’objet de tous les regards et suscitent rapidement l’émoi… ça y est, ils ont quitté le sol !

Après cette semaine en pente école à Mieussy et un vol bi-place effectué sur Samoëns, nous restons au coeur des montagnes septimontaines pour le vol tant attendu : celui en autonomie ! Il se déroulera le samedi avec un décollage de la Bourgeoise ( 1770 mètres ) pour certains et le lundi en partant de Samoëns 1600 pour d’autres. Une fois arrivé en haut, déplier sa voile, démêler les suspentes et s’installer dans la sellette sont les tâches qui nous attendent. Après les dernières vérifications de nos encadrants, nous voilà partis pour notre premier vol seul sous notre voile ! Le décollage est vraiment intense ! Les dernières craintes s’envolent pour laisser place à un grand sentiment de joie et de quiétude. Entre impression de grande liberté, écoute des conseils à la radio et vue magnifique sur la vallée du Giffre nous profitons pleinement de ce moment, conscients de la chance que l’on a !

1000 mètres plus bas et après 15 minutes dans les airs, nous revoilà les pieds sur terre et l’on se réjouit de l’expérience que l’on a pu partager tous ensemble. Les réactions spontanées des uns et des autres en témoignent : « C’était un régal » ou encore « Je me suis senti tellement bien là-haut ! » Une seule envie parcourait alors les esprits : celle de recommencer !

La joie visible sur tous les visages était une chouette récompense pour Christophe Maire, notre professeur de physique, après l’investissement qu’il a mit dans ce projet et pour tous les professeurs qui se sont impliqués au cours de la semaine.

 

Une expérience donc riche en émotions que nous souhaitons à tous de vivre s’il en a un jour l’occasion !

Heureusement ou hélas… nous nous sommes resservi de cette expérience afin d’illustrer les lois de la physique mais bizarrement l’engouement n’était pas vraiment le même…

Anaïs Pernollet et la classe de TS 2019-2020